« Au sommet du Mont et du silence, rien n’est dit, tout est.
Tout vide est plein, tout passé présent, tout en nous renaît »
Francois Cheng
Proposition d’un accompagnement pensé et élaboré, autour de la matière textile et de l’écriture, dédiée aux femmes.
Le tissu et l’écriture sont des médiums très appropriés pour travailler symboliquement la réparation, la reconstruction, la cicatrisation, les passages difficiles, les transformations intérieures le rapport au monde à soi et aux autres.
Accompagnement possible en séance individuelle ou en séance de groupe en institution.
Entre chair et matière.
La matière nous initie.
Écouter entre les mains le tissu qui dit.
Un lien étroit existe entre ce matériau et l’humain.
Le tissu est une matière très viscérale.
Le passage à travers la matière ouvre les sens.
Elle devient déclencheur et elle impose l’acte.
C’est une propriété forte du tissu qu’est ce rapport à la chair, au corps, à la peau et à l’esprit.
Le tissu sait s’animer, devenir mouvement et respiration.
Les fils qui le transpercent, réparent les âmes, recomposent les corps, rassemblent les chairs, suturent les blessures et subliment les cicatrices.
Les matières s’incarnent l’une dans l’autre, s’amalgament pour ne créer plus qu’une seule entité. La matière devient féconde et réanime les corps blessés et les âmes usées.
Au fur et à mesure du processus les mots viendront s’immiscer à l’intérieur des fibres comme pour marquer cette union.
L’acte de créer contribue à se créer ou à se recréer à nouveau.
Il contribue après un long cheminement où les ombres ont côtoyé la lumière, à un apaisement, une réparation, une exhumation.
La force qui a entrainé la destruction fait renaitre la beauté et restaure un nouvel équilibre et une unité.
Le tissu et l’écriture sont des médiums très appropriés pour travailler symboliquement la réparation, la reconstruction, la cicatrisation, les passages difficiles, les transformations intérieures, le rapport au monde, à soi et aux autres.
« Travailler les lambeaux, les petits bouts de rien, les restes, c’est reconstituer et magnifier l’existant, l’être et la relation »
« Ce qui nous semble une finitude est une pulsion de vie, une émergence. »